Le
nouvel Océanopolis a ouvert ses portes
:
Brest s'offre un parc aquatique unique en Europe
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Après
plusieurs mois de fermeture pour cause de travaux d'agrandissement,
Océanopolis a rouvert ses portes lundi 29 mai. C'est une spectaculaire
métamorphose qu'a vécue le crabe du Moulin Blanc. Le mot agrandissement
n'est peut-être pas le plus approprié car c'est un autre Océanopolis
que découvriront des milliers de curieux dans les prochains
jours.
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Il est difficile d'imaginer l'ampleur du chantier qui permettra aux
visiteurs d'Océanopolis de plonger dans l'univers fantastique d'un
nouveau parc de loisirs et de découverte des océans. Hormis le crabe
blanc symbolisant le bâtiment ouvert en 1990, le nouvel Océanopolis
n'a plus grand chose à voir avec le centre de culture scientifique
découvert par plus de 3,5 millons de personnes.
Incontestablement,
Océanopolis change de catégorie et passe du rang d'équipement touristique
régional à celui de grand parc marin unique en Europe, à la fois ludique
et pédagogique. Le nouvel Océanopolis se décline en quelques chiffres.
Par rapport à « l'ancienne » conception, les
pavillons passent de 1 à 3 et la durée moyenne de visite de deux heures
à une journée (de 70 à 90 F l'entrée).
Le
volume des aquariums s'amplifie de 3.700 m3 d'eau contre 500 m3
et la surface d'exposition de 1.200 m2 à 4.700 m2. L'investissement
est chiffré à 250 MF pour 600.000 visiteurs espérés par année.
Pour aboutir à ce résultat, 300.000 heures de travail ont été nécessaires.
Sur place, 1.000 espèces animales sont représentées par environ 10.000
individus. Au surplus, 50 films d'animation sont visibles pour une
durée de 7 heures.
Entre
autre exemple, le bassin aux requins dispose d'une capacité de 1.000 m3
pour un diamètre de 17 mètres. Pour sa part, le bassin aux phoques
représente 1.000 m3. Les expositions seront disposées sur 1.000 m2
dans le pavillon polaire. Un nouveau bassin de 300 m3, conçu
avec de très grands vitrages obliques et un mécanisme recréant les
vagues et les courants marins accueillera les phoques de nos côtes.
L'ancien bassin à phoques est, pour sa part, dévolu aux requins « de
chez nous ».